[Test] Lollipop Chainsaw
Nous avons testé pour vous cette semaine Lollipop Chainsaw, le nouveau jeu de Suda 51, Goichi Suda de sa véritable identité, l’auteur des jeux Killer 7 et No More Heroes. On s’attendait à un jeu déjanté et nous ne sommes clairement pas déçus. Le jeu vous met dans la peau de Juliet Starling, une lycéenne qui s’apprête à célébrer son dix-huitième anniversaire au lycée avec son petit ami Nick. Malheureusement pour elle, un de ses camarades a eu la mauvaise idée d’ouvrir un passage vers un autre monde, transformant le lycée en véritable squat pour zombies. Découvrant ce vacarme sur place, elle n’a plus d’autres choix que d’y faire face. Préparez-vous, ça va tronçonner sévère.
Juliet, une Pom-Pom Girl mais pas que !
L’histoire se déroule donc dans le Lycée de Juliet, où elle aura la lourde tâche de terrasser des hordes de zombies. Et pour plus d’efficacité, Nick lui prêtera main forte ou plutôt tête forte. En effet, suite à une morsure, Juliet devra lui couper la tête pour stopper l’infection et lui jeter un sort magique pour le maintenir en vie. Mais comment une simple Pom-Pom-Girl peut-elle connaitre un tel sort ? Eh bien c’est très simple, l’héroïne fait partie du famille chasseuse de zombies. Elle a donc toutes les chances d’accomplir sa mission.
Massacre à la Tronçonneuse au Pays des Bisounours
Le gros point fort du jeu réside dans son ambiance. Quand on parle de zombies et de tronçonneuses, on ne s’attend pas forcement à voir défiler sur nos écrans des effets de couleurs dignes de ‘ »Mon Petit Poney ». Et c’est là que Lollipop s’impose avec respect. Quand un zombie se retrouve démembré, c’est une pluie d’arcs en ciel qui défile sur les écrans. En plus des effet visuels, les dialogues contribuent à cette ambiance loufoque. Des dialogues qui ne sont d’ailleurs pas toujours des plus raffinés. Vous aurez donc le droit de subir des attaques comme le « Cock Sucker » du premier boss ou d’être insultés de « Whore » par les professeurs zombies (le jeu est en anglais mais traduit en français). Ce n’est pas pour sa violence que le soft est interdit au moins de 18 ans mais bien pour ses dialogues.
Bastons, Tenues et Rock’n’Roll
Heureusement pour nous ou heureux hasard, Juliet Starling est armée d’une tronçonneuse. Vous débuterez directement l’aventure à l’entrée de son lycée et vous n’aurez pas à attendre pour trancher dans le vif. Le gameplay étant très intuitif, vous enchaînerez les combos très rapidement (ainsi que des phases de QTE). Et comme dans tout Beat’em All qui se respecte, vous pourrez acquérir de nombreux combos au fil de l’aventure dans un des nombreux shops mis à disposition dans les niveaux. En plus des combos, vous pourrez vous procurer des améliorations (de santé, force…), des tenues, des musiques et des objets de collections. Un point qui mérite d’être levé, vous aurez la possibilité de composer votre propre Playlist avec la trentaine de morceaux (Rock / Pop) que comporte le jeu.
Trois modes de jeu en plus de l’histoire
Trois modes de jeu sont présents, en plus de l’histoire. Le mode Contre-la-montre , le mode Score et le mode Chasse aux médailles. Vous aurez donc le choix de refaire les niveaux en fonction de ces modes. Mais ces modes s’adressent avant tout aux fans et aux amateurs de Scoring. Une fois vos performances terminées, vous pourrez les comparer avec ceux des membres de la famille de Juliet (ce qui débloquera des bonus si vous les battez) mais également avec le monde entier ou tout simplement avec vos amis. Comptez donc 7 à 8 heures pour terminer l’histoire.
Bwef !
Les + :
– Un jeu fun
– Une ambiance unique
Les – :
– Les QTE un peu trop présents
– Une durée de vie limitée
Par Romain
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